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  • August 23, 2013
  • By sebastien
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De la bagarre dans l’air

 

Une fois la voile dépliée, chaque bout d’aile repose sur un rocher : Il ne fallait pas moins ! Mais maintenant c’est le vent qui fait défaut. Des nuages de haute altitude empêchent le rayonnement pour chauffer la vallée. Je patiente encore 40 min puis décide de tenter le coup. J’attends une sensation de brise sur mon visage, aussi légère soit elle, puis gonfle ma voile et décolle.

A ma surprise, ça monte. Doucement, ici et là, de petites bulles me donnent un peu d’altitude. Tant mieux, j’en ai besoin. Mais à peine sorti, je me sens déjà bien contré par un vent toujours NW qui forcit. Pas facile d’exploiter les thermiques dans ces conditions. J’aperçois le parking au lointain et décide de me diriger vers ce dernier, sans trop hésiter vu la qualité du ciel et des signes de mauvais augure. Il me reste 3 sommets à survoler et un peu de plaine avant d’atteindre ma destination. Je m’en sors plutôt bien malgré des conditions un peu turbulentes. Pas de gros plafond aujourd’hui, mais de belles fermetures.

Alors que je survole la plaine et m’approche du parking, je me retrouve contré, pris dans une zone où je n’avance guère, pas de montée, pas de descente ! Et paf, une fermeture latérale, puis une autre et encore une autre. Les bouts d’aile se referment facilement lorsque j’accélère la voile, pas facile alors de garder le cap. Après 10 min de combat, je m’extirpe un peu des turbulences puis soudain c’est tout l’avant de la voile qui se referme. Une grosse frontale, qui ré-ouvrira correctement et me garde bien éveillé!

Mon système de larguage, c'est quoi?

Le fait est que je ne peux voler ET porter mon sac a dos, celui ci étant beaucoup trop lourd, il me broierais les trapezes. Il me faut délester de son poids.

Ainsi, j'ai créer un petit système simple et léger permettant de de basculer se dernier et reporter son poids sur les mousquetons d'attache principale de mon parapente, les meme que j'utilise pour connecter ma sellette.

Le défi était de trouver un moyen de pouvoir remonter le sac sous mes fesse une fois l'avoir fait basculer. Sinon il resterait pendu 1m en dessous de moi. J'a donc utilisé de petits auto-coinceurs en plastique qui viennent bloquer la corde que je le remonte. Ainsi il reste coller sous moi, me prend pas le vent et me protege les fesses lors de l'atterrissage.

 

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Nom : Sébastien Roux